Le blog du Code Bar

Le Code Bar est définitivement fermé, merci à tous pour ces bons moments!

dimanche 29 mai 2011

Gil Scott-Heron (April 1, 1949 – May 27, 2011)

    A role model shouldn't be someone you try to follow or emulate, they're rather guiding figures, whom ideas, sayings, works and intents one aims to keep alive, then and now. Now and then...

    RIP the seventies, RIP undergound music, RIP poets and bluesologist, RIP protests and activism through meaningful music, ideals and jazz? RIP poets and bluesologists...

    My joys will henceforth be lessened by your absence in the way my downtimes were eased by your music, your words. And forever will be.

    Wherever I end up, there'll be a picture of you on a wall to remind me of what I try to be and ain't yet. There'll also be some music you made or inspired or were inspired by. Always...

    Screw rap, I just lost a Godfather of mine. And all of us did.

mardi 19 avril 2011

Corps à Cordes en concert, Samedi 14 Mai!


    Presque un an après un excellent premier passage au Code Bar, les musiciens de Corps à Corps reviennent le samedi 14 mai pour partager à nouveau leurs reprises enjouées de standards du swing et leurs compositions inspirées.

"Corps à cordes c’est une voix féminine baignée depuis l’enfance par la musicale ponctuation du phrasé, la prescience mélodique et la rigueur du rythme. Épaulée confortablement en cela par une solide équipe de mâles musiciens aguerris eux aussi depuis tout jeune à la musique classique, jazz ou flamenco… Ils en ont tiré un souffle, une honnêteté émotionnelle qui nous chavirent et nous enivrent... "

(Dd, LaBelle Madouna)

    A découvrir absolument sur http://www.myspace.com/corpsacordes et en live samedi 14 mai au Code Bar à partir de 20h.

lundi 28 mars 2011

Soirée Polar, le samedi 9 avril à 20h

    "Dans quelques secondes, il serait mort. Erno n’avait qu’à attendre. Il n’eut pas le courage de regarder en face le canon de l’arme par où jaillirait l’instant fatal. Il ne ferma pas les yeux non plus, ni n’entreprit une vaine prière. Erno posa son regard sur le sol. Aucune idée précise ne vint se fixer dans son esprit, aucun défilé d’images déroulant le fil de son existence comme l’aurait voulu la tradition littéraire… Son subconscient devait travailler dur pour nier l’implacable réalité."


    A l'occasion de la sortie d'"Alpes Noires", le troisième roman de Philippe Paternolli, les éditions du Caïman ont choisi le Code Bar pour une soirée conviviale autour de l'écriture et du polar, en présence de l'auteur.
    

mercredi 9 mars 2011

Original Jam Sessions @ Le Code Bar : deux fois plus souvent!

    Lorsque nous avons décidé, sur une suggestion de Pierre-Jean, de faire revivre une scène ouverte défunte à Saint-Etienne depuis la fin des mercredis du Thunderbird, l'objectif était clair: proposer aux musiciens intéressés de se faire plaisir et écouter de la bonne musique.


    Que dire, sinon que cet objectif a été largement dépassé, grâce au travail de Pierre-Jean et à l'intérêt que l'expérience a suscité chez un nombre grandissant de passionnés.
    La qualité musicale et la variété de styles abordés ont été simplement excellentes et la motivation affichés par les musiciens participants promet de bonnes surprises pour la suite.




    Du coup, nous avons décidé de doubler les soirées scènes ouvertes en conservant le premier vendredi de chaque mois et en y ajoutant le troisième mercredi.
    Bien sûr, les dates seront communiquées au fur et à mesure sur www.lecodebar.fr et sur facebook.
    On vous donne donc rendez-vous le vendredi 1er avril à 19h, puis le mercredi 20 avril.
    Pour l'heure, on se doit de remercier tous les musiciens qui ont animés d'excellente manière les dernières soirées et en particulier Pierre-Jean bien sûr, mais aussi Sara, François, Fred, Jean, Pierre, Karim, Joseph, Gibus et Yannick.

Nils

mardi 22 février 2011

Y a du Progrès (2): maudite hermaphrodite

Coquille du soir, espoir... A propos des candidats aux élections cantonales:
"les binômes ne devraient pas avoir omis de respecter la parité. Un candidat titulaire, qui ne présenterait pas un supplément de sexe opposé serait en effet automatiquement éliminé."
(Le Progrès, mardi 22 février)

mercredi 16 février 2011

Dernière minute: plus de Blues!


Samedi 19, The Butterfly Nut sera en guest de Deep Down pour une nouvelle soirée 100% blues au Code Bar!
http://www.myspace.com/thebutterflynut

lundi 31 janvier 2011

Happy Apéro!


    A partir de dorénavant, c'est Happy Apéro, tout les jours de 19h à 20h au Code Bar!
    Sodas, jus, bières et vins à 2€, un peu de fromage et de charcuterie, de la musique de qualité et de la bonne humeur pour vous remettre de la journée!

mercredi 26 janvier 2011

Samedi 19 février: Deep Down en concert à 20h

Deep Down
"Bastard Blues"

    Suivant les méandres du Blues depuis le Delta jusqu'à Detroit ou Chicago, Deep Down s'inspire de l'histoire du Blues pour ses compositions et reprend certains des plus grands standards avec sa propre sensibilité a grand renfort de guitare électrique et d'harmonica enragé, emmenés par une solide rythmique basse/batterie.


    Les 4 musiciens de Deep Down viennent nous rendre visite pour offrir au public sa musique, son énergie et son feeling.

    Jean-Baptiste Samouth à la guitare et au chant
    Bruno Arnoux à la basse
    Yoann Forestier à la batterie
    Philippe Colin à l’harmonica et au chant

http://www.myspace.com/deepdown43

vendredi 21 janvier 2011

Jolie Môme à Saint Etienne!

    Au cours de ses pérégrinations, votre serviteur a rencontré Jolie Môme à Paris, il y a une bonne dizaine d'années. Figure majeure du spectacle populaire et contestataire, la Compagnie met régulièrement en chansons et en scène les luttes, les espoirs, et les solidarités d'hier et d'aujourd'hui.
    Ils présentent le 28 janvier à Saint Etienne "Basta Ya!", leur dernier spectacle de chansons, à la salle Tardy.
La compagnie puise ses histoires dans l’Histoire.
Mais l’Histoire ce ne sont pas que quelques grands noms :
elle est faite de quotidien, d’humain, de spontané, bref, elle parle de nous.

Neuf comédiens et musiciens défendent un théâtre populaire et vivant, sur scène, au détour d’une rue ou sur un piquet de grève.
http://www.cie-joliemome.org

Pour une fois, vous aurez mieux à faire que de venir au Code Bar ce soir-là, et c'est rare!

le Vendredi 28 janvier 2011 à 20h30
Salle Tardy

86 rue Vaillant Couturier, 42000 Saint-Etienne
Tarifs : 12 et 7 euros
Réservations au 04 77 32 47 51

mercredi 19 janvier 2011

Le Code Bar, vu par Dd le Malfrat

    Dd nous honore d'un bout de prose amicale, ça mérite d'être repris en article.
    Ne manquez pas de venir le voir ce samedi 22/01, en chair et en mots!

LE CODE BAR : SO DRINK, SO MUSIC !
Où les esgourdes vibrent et les langues claquent !

    Il est, dans le dédale infernale de la profession limonadière, quelques rares endroits où il fait bon passer son spleen, refaire le monde entre amis, taper le carton, ou écouter de la bonne musique au son des glaçons du drink…

    Loin des pingouins en liquette, loufiats de ces brasseries avides, avares et froides, bruyantes comme un râle impersonnel continu, où l’on peut avoir l’impression d’être le jambon d’un espèce de club sandwich où l’humain participe à un perpétuel concours de l’enflure ; il est des estaminets, des bouges, des estencots ; des p’tits bistrots de derrière les fagots où il fleure bon la cordiale convivialité, les senteurs des humeurs partagés, l’acceptation amicale de l’autre, sans à priori, dès la porte franchie…

    Bien sûr, plus les cafés et les bars disparaissent, plus nous avons tendance à sacraliser les gargottes à l’ancienne… Il reste que ces lieux ferment les uns après les autres, lentement, inexorablement et, à leur place, la propension spéculative de proximité s’illustre le plus souvent par l’ouverture d’agences bancaires ou de cabinets d’assurance … Et là ce n’est plus les mêmes comptoirs ! Hold-up permanent des temps qui changent, au temps de l’hyper com, la parlotte fantasmée de ces réseaux sociaux où des machines se prennent à rêver d’êtres sans fil qui se parleraient, se toucheraient uniquement de bit à bit, bit après bit !... Et puis, « et puis le temps qui va trop vite », comme disait le grand Jacques… Les pressions sociales, familiales, économiques, professionnelles et politiques sont telles, que le temps qui nous reste à vivre est dérisoire… D’où, for exemple, le jeu de tachtes à cache-cache, en loucedé de petits chefs, vrais safe caméramen out of humanicus !
    Tout change en un éternel recommencement : Nullement passéistes, ne soyons pas pédants, frigides aux autres ! Ouvrons nous à franchir quelques portes… Et si il n’est peut-être plus besoin d’autant de lieux populaires pour accueillir les marées désuhamnisées, l’on apprécie avec délices que d’originaux nouveaux endroits, ou d’anciens lieux métamorphosés, nous proposent des pistes jouissives : de la tambouille aux petits oignons, de la musique live, des cafés lectures, des soirées linguistiques ou spoken word… Que sais-je encore, la slam-liste est loin d’être exhaustive !...

    Au Code Bar, nul besoin de permission à exister : Nils, le tenancier, a fait de cet ancien lieu technoïde un espace où, le midi, la jeunesse du bahut d’à côté prend son en-cas loin des peu ragoûtants cassetins scolaires aux hauts murs froids, été comme hiver… Le reste du temps, notre tavernier se fend de play-listes extraordinaires : Maître mélomane il a l’art de faire swinguer le zinc tout en finesse, des incontournables du blues, du rock et du jazz ; aux plus curieuses découvertes mélodiques de la création internationale comme locale ! On retrouve cet exigeant éclectisme dans la programmation musicale hebdomadaire du Code Bar que le patron n’agence que par coup de cœur, professionnellement irréprochable ; peut-être parce qu’il ne le fait pas dans l’espoir d’un tiroir caisse plus rempli, parce qu’il aime les artistes qu’il a pris la peine de découvrir avant que de les faire connaître aux happy few qui gardent le sens de la curiosité en un petit coin de bar…

    Le soir, « L’apéro, c’est les verres de contact ! » Ce leitmotiv phrasé que notre mélodrink man a repris à Antoine Blondin, décrit l’imprimatur voie lactée du partage qui sied à ce lieu ; une ambiance chaleureuse que les habitués du galion partagent avec d’illustres inconnus à brûle-pourpoint : Nul besoin d’avoir gardé les vaches ensemble pour boire du petit lait… Au gingembre, le lait ! Le zeste coloré des alcools stimule les papilles gourmandes, pendant que la pendule s’arrête en un espace-temps mélodique des plus salutaires… Au fronton des amitiés informelles, in vino veritas, c’est la Bacchus line !

A. Drouet p° Musiciens.biz
http://www.musiciens.biz/Le-Code-Bar-So-Drink-So-Music-_a3240.html
http://www.labellemadouna.org/.