Le blog du Code Bar

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mardi 11 janvier 2011

Dd le Malfrat en concert, Samedi 22 Janvier


    35 ans de musique sans concessions, de chansons enragées et de poésie inventive, c'est ce que se propose de célébrer cette année Dd le Malfrat, en commençant par un spectacle musical au Code Bar, le samedi 22 janvier à 20h.

    Pour se faire une idée du personnage, de ses joies et de ses rages, je vous propose d'écouter quelques morceaux de son album "Chansons Hétérogènes"* en lisant un extrait d'un texte de Dd sur la musique et l'approche qu'il en a...

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Quantcast*Album disponible au Bar
    "Je n’ai pas de préférence de style, je suis ouvert à la diversité, à la richesse de ce patrimoine mondial qui s’auto alimente et qui n’en finit jamais de réinventer dans le partage du sens, comme dans l’opposition des sens... Et sans rentrer dans des querelles d’Experts autoproclamés, il n’y a pas La Grande Musique, les Variétés et le R’n’Roll… Il y a, la Musique, ce champ infini des variations à explorer, ce chemin de traverse qui nous mène à l’autre, (l’autre artiste, l’autre public) ; ce véritable espace de liberté où l’on peut rêver, comprendre, construire, échafauder, se consoler, aimer ou crier… Sinon, ce n’est que de la gestion de public bien endoctriné, bien ordonné… Du sectarisme individualisé pour des publics, ainsi, toujours mieux manoeuvrés, dont les goûts et les couleurs sont rationalisés… La liberté réside dans le recul que l’on peut porter à l’offre, la curiosité dont on peut faire preuve,… Une certaine conscience de l’esgourde, si je puis dire!
    Une démarche volontariste dans la découverte ne vient pas toute seule… Et l’on pourrait, à ce propos, facilement regretté que nous n’ayons pas développé une éducation auditive et culturelle dès le plus jeune âge…
    Heureusement, que l’auto-éducation existe ! En fait, je n’aime pas ce qui est facile, suranné, trop emprunté… J’aime la chanson...

    La chanson : parce qu’elle peut être blues, pop, rock, celte, orientale, française, du monde… Parce qu’elle permet la poésie, le texte, l’histoire, le souvenir, la perspective… Parce qu’elle peut être populaire, sans être populiste, érotique sans être vulgaire ; politiquement incorrecte et bien mise sur elle, transcendantale et onirique, sans dogmes ni églises… Parce que la chanson de qualité ne vous fait pas payer sa bonne facture, à contrario du bizness mondial qui vend des savonnettes comme des armes, des armes comme des disques… (un skeud pour un scud !) Des disques à consommer sur place comme des oeuvres impérissables!
    Alors oui, j’aime tous ces genres, et même les autres ; j’aime leurs points d’accroches, leurs exécutions parallèles, simultanées, leurs vibrants partages… Cette grosse veine d’irrigation que les genres éclairés nourrissent pour que l’imagination perdure, que l’Homme s’interroge, trouve du repos, de l’énergie et, finalement, s’épanouisse…
    Que nous disent d'autre les perlés de la sueur du Blues, que l'on retrouvent dans toutes ses déclinaisons musicales actuelles?! Et puis, si dans les années 60 c'était une révolution d'insérer des arrangements cordes sur de la musique pop... Ce n'est plus le cas aujourd'hui! Et c'est dans les jeunes générations que l'on voit bien que le patrimoine musical est redigéré, pour, à part les mievreries pré-fabriquées, instaurer une certaine liberté de création, de ton, de prospective...
    S'approprier les frontières musicales pour s'en nourrir, pour mieux les enfoncer, pour mieux les sublimer : une démarche salutaire! Le fondement même de la musique contemporaine. Et, quoi qu'en dise la pseudo intelligensia conformiste, une forme certaine de respect."

Dd le Malfrat.
http://www.labellemadouna.org/

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que de belles paroles... (Pacifick-Dream)