Le blog du Code Bar

Le Code Bar est définitivement fermé, merci à tous pour ces bons moments!

lundi 31 janvier 2011

Happy Apéro!


    A partir de dorénavant, c'est Happy Apéro, tout les jours de 19h à 20h au Code Bar!
    Sodas, jus, bières et vins à 2€, un peu de fromage et de charcuterie, de la musique de qualité et de la bonne humeur pour vous remettre de la journée!

mercredi 26 janvier 2011

Samedi 19 février: Deep Down en concert à 20h

Deep Down
"Bastard Blues"

    Suivant les méandres du Blues depuis le Delta jusqu'à Detroit ou Chicago, Deep Down s'inspire de l'histoire du Blues pour ses compositions et reprend certains des plus grands standards avec sa propre sensibilité a grand renfort de guitare électrique et d'harmonica enragé, emmenés par une solide rythmique basse/batterie.


    Les 4 musiciens de Deep Down viennent nous rendre visite pour offrir au public sa musique, son énergie et son feeling.

    Jean-Baptiste Samouth à la guitare et au chant
    Bruno Arnoux à la basse
    Yoann Forestier à la batterie
    Philippe Colin à l’harmonica et au chant

http://www.myspace.com/deepdown43

vendredi 21 janvier 2011

Jolie Môme à Saint Etienne!

    Au cours de ses pérégrinations, votre serviteur a rencontré Jolie Môme à Paris, il y a une bonne dizaine d'années. Figure majeure du spectacle populaire et contestataire, la Compagnie met régulièrement en chansons et en scène les luttes, les espoirs, et les solidarités d'hier et d'aujourd'hui.
    Ils présentent le 28 janvier à Saint Etienne "Basta Ya!", leur dernier spectacle de chansons, à la salle Tardy.
La compagnie puise ses histoires dans l’Histoire.
Mais l’Histoire ce ne sont pas que quelques grands noms :
elle est faite de quotidien, d’humain, de spontané, bref, elle parle de nous.

Neuf comédiens et musiciens défendent un théâtre populaire et vivant, sur scène, au détour d’une rue ou sur un piquet de grève.
http://www.cie-joliemome.org

Pour une fois, vous aurez mieux à faire que de venir au Code Bar ce soir-là, et c'est rare!

le Vendredi 28 janvier 2011 à 20h30
Salle Tardy

86 rue Vaillant Couturier, 42000 Saint-Etienne
Tarifs : 12 et 7 euros
Réservations au 04 77 32 47 51

mercredi 19 janvier 2011

Le Code Bar, vu par Dd le Malfrat

    Dd nous honore d'un bout de prose amicale, ça mérite d'être repris en article.
    Ne manquez pas de venir le voir ce samedi 22/01, en chair et en mots!

LE CODE BAR : SO DRINK, SO MUSIC !
Où les esgourdes vibrent et les langues claquent !

    Il est, dans le dédale infernale de la profession limonadière, quelques rares endroits où il fait bon passer son spleen, refaire le monde entre amis, taper le carton, ou écouter de la bonne musique au son des glaçons du drink…

    Loin des pingouins en liquette, loufiats de ces brasseries avides, avares et froides, bruyantes comme un râle impersonnel continu, où l’on peut avoir l’impression d’être le jambon d’un espèce de club sandwich où l’humain participe à un perpétuel concours de l’enflure ; il est des estaminets, des bouges, des estencots ; des p’tits bistrots de derrière les fagots où il fleure bon la cordiale convivialité, les senteurs des humeurs partagés, l’acceptation amicale de l’autre, sans à priori, dès la porte franchie…

    Bien sûr, plus les cafés et les bars disparaissent, plus nous avons tendance à sacraliser les gargottes à l’ancienne… Il reste que ces lieux ferment les uns après les autres, lentement, inexorablement et, à leur place, la propension spéculative de proximité s’illustre le plus souvent par l’ouverture d’agences bancaires ou de cabinets d’assurance … Et là ce n’est plus les mêmes comptoirs ! Hold-up permanent des temps qui changent, au temps de l’hyper com, la parlotte fantasmée de ces réseaux sociaux où des machines se prennent à rêver d’êtres sans fil qui se parleraient, se toucheraient uniquement de bit à bit, bit après bit !... Et puis, « et puis le temps qui va trop vite », comme disait le grand Jacques… Les pressions sociales, familiales, économiques, professionnelles et politiques sont telles, que le temps qui nous reste à vivre est dérisoire… D’où, for exemple, le jeu de tachtes à cache-cache, en loucedé de petits chefs, vrais safe caméramen out of humanicus !
    Tout change en un éternel recommencement : Nullement passéistes, ne soyons pas pédants, frigides aux autres ! Ouvrons nous à franchir quelques portes… Et si il n’est peut-être plus besoin d’autant de lieux populaires pour accueillir les marées désuhamnisées, l’on apprécie avec délices que d’originaux nouveaux endroits, ou d’anciens lieux métamorphosés, nous proposent des pistes jouissives : de la tambouille aux petits oignons, de la musique live, des cafés lectures, des soirées linguistiques ou spoken word… Que sais-je encore, la slam-liste est loin d’être exhaustive !...

    Au Code Bar, nul besoin de permission à exister : Nils, le tenancier, a fait de cet ancien lieu technoïde un espace où, le midi, la jeunesse du bahut d’à côté prend son en-cas loin des peu ragoûtants cassetins scolaires aux hauts murs froids, été comme hiver… Le reste du temps, notre tavernier se fend de play-listes extraordinaires : Maître mélomane il a l’art de faire swinguer le zinc tout en finesse, des incontournables du blues, du rock et du jazz ; aux plus curieuses découvertes mélodiques de la création internationale comme locale ! On retrouve cet exigeant éclectisme dans la programmation musicale hebdomadaire du Code Bar que le patron n’agence que par coup de cœur, professionnellement irréprochable ; peut-être parce qu’il ne le fait pas dans l’espoir d’un tiroir caisse plus rempli, parce qu’il aime les artistes qu’il a pris la peine de découvrir avant que de les faire connaître aux happy few qui gardent le sens de la curiosité en un petit coin de bar…

    Le soir, « L’apéro, c’est les verres de contact ! » Ce leitmotiv phrasé que notre mélodrink man a repris à Antoine Blondin, décrit l’imprimatur voie lactée du partage qui sied à ce lieu ; une ambiance chaleureuse que les habitués du galion partagent avec d’illustres inconnus à brûle-pourpoint : Nul besoin d’avoir gardé les vaches ensemble pour boire du petit lait… Au gingembre, le lait ! Le zeste coloré des alcools stimule les papilles gourmandes, pendant que la pendule s’arrête en un espace-temps mélodique des plus salutaires… Au fronton des amitiés informelles, in vino veritas, c’est la Bacchus line !

A. Drouet p° Musiciens.biz
http://www.musiciens.biz/Le-Code-Bar-So-Drink-So-Music-_a3240.html
http://www.labellemadouna.org/.

mardi 11 janvier 2011

Dd le Malfrat en concert, Samedi 22 Janvier


    35 ans de musique sans concessions, de chansons enragées et de poésie inventive, c'est ce que se propose de célébrer cette année Dd le Malfrat, en commençant par un spectacle musical au Code Bar, le samedi 22 janvier à 20h.

    Pour se faire une idée du personnage, de ses joies et de ses rages, je vous propose d'écouter quelques morceaux de son album "Chansons Hétérogènes"* en lisant un extrait d'un texte de Dd sur la musique et l'approche qu'il en a...

standalone player
Quantcast*Album disponible au Bar
    "Je n’ai pas de préférence de style, je suis ouvert à la diversité, à la richesse de ce patrimoine mondial qui s’auto alimente et qui n’en finit jamais de réinventer dans le partage du sens, comme dans l’opposition des sens... Et sans rentrer dans des querelles d’Experts autoproclamés, il n’y a pas La Grande Musique, les Variétés et le R’n’Roll… Il y a, la Musique, ce champ infini des variations à explorer, ce chemin de traverse qui nous mène à l’autre, (l’autre artiste, l’autre public) ; ce véritable espace de liberté où l’on peut rêver, comprendre, construire, échafauder, se consoler, aimer ou crier… Sinon, ce n’est que de la gestion de public bien endoctriné, bien ordonné… Du sectarisme individualisé pour des publics, ainsi, toujours mieux manoeuvrés, dont les goûts et les couleurs sont rationalisés… La liberté réside dans le recul que l’on peut porter à l’offre, la curiosité dont on peut faire preuve,… Une certaine conscience de l’esgourde, si je puis dire!
    Une démarche volontariste dans la découverte ne vient pas toute seule… Et l’on pourrait, à ce propos, facilement regretté que nous n’ayons pas développé une éducation auditive et culturelle dès le plus jeune âge…
    Heureusement, que l’auto-éducation existe ! En fait, je n’aime pas ce qui est facile, suranné, trop emprunté… J’aime la chanson...

    La chanson : parce qu’elle peut être blues, pop, rock, celte, orientale, française, du monde… Parce qu’elle permet la poésie, le texte, l’histoire, le souvenir, la perspective… Parce qu’elle peut être populaire, sans être populiste, érotique sans être vulgaire ; politiquement incorrecte et bien mise sur elle, transcendantale et onirique, sans dogmes ni églises… Parce que la chanson de qualité ne vous fait pas payer sa bonne facture, à contrario du bizness mondial qui vend des savonnettes comme des armes, des armes comme des disques… (un skeud pour un scud !) Des disques à consommer sur place comme des oeuvres impérissables!
    Alors oui, j’aime tous ces genres, et même les autres ; j’aime leurs points d’accroches, leurs exécutions parallèles, simultanées, leurs vibrants partages… Cette grosse veine d’irrigation que les genres éclairés nourrissent pour que l’imagination perdure, que l’Homme s’interroge, trouve du repos, de l’énergie et, finalement, s’épanouisse…
    Que nous disent d'autre les perlés de la sueur du Blues, que l'on retrouvent dans toutes ses déclinaisons musicales actuelles?! Et puis, si dans les années 60 c'était une révolution d'insérer des arrangements cordes sur de la musique pop... Ce n'est plus le cas aujourd'hui! Et c'est dans les jeunes générations que l'on voit bien que le patrimoine musical est redigéré, pour, à part les mievreries pré-fabriquées, instaurer une certaine liberté de création, de ton, de prospective...
    S'approprier les frontières musicales pour s'en nourrir, pour mieux les enfoncer, pour mieux les sublimer : une démarche salutaire! Le fondement même de la musique contemporaine. Et, quoi qu'en dise la pseudo intelligensia conformiste, une forme certaine de respect."

Dd le Malfrat.
http://www.labellemadouna.org/

samedi 8 janvier 2011

Photos du bar