
A partir de dorénavant, c'est Happy Apéro, tout les jours de 19h à 20h au Code Bar!
Sodas, jus, bières et vins à 2€, un peu de fromage et de charcuterie, de la musique de qualité et de la bonne humeur pour vous remettre de la journée!
La compagnie puise ses histoires dans l’Histoire.http://www.cie-joliemome.org
Mais l’Histoire ce ne sont pas que quelques grands noms :
elle est faite de quotidien, d’humain, de spontané, bref, elle parle de nous.
Neuf comédiens et musiciens défendent un théâtre populaire et vivant, sur scène, au détour d’une rue ou sur un piquet de grève.
LE CODE BAR : SO DRINK, SO MUSIC !
Où les esgourdes vibrent et les langues claquent !
Il est, dans le dédale infernale de la profession limonadière, quelques rares endroits où il fait bon passer son spleen, refaire le monde entre amis, taper le carton, ou écouter de la bonne musique au son des glaçons du drink…
Loin des pingouins en liquette, loufiats de ces brasseries avides, avares et froides, bruyantes comme un râle impersonnel continu, où l’on peut avoir l’impression d’être le jambon d’un espèce de club sandwich où l’humain participe à un perpétuel concours de l’enflure ; il est des estaminets, des bouges, des estencots ; des p’tits bistrots de derrière les fagots où il fleure bon la cordiale convivialité, les senteurs des humeurs partagés, l’acceptation amicale de l’autre, sans à priori, dès la porte franchie…
Bien sûr, plus les cafés et les bars disparaissent, plus nous avons tendance à sacraliser les gargottes à l’ancienne… Il reste que ces lieux ferment les uns après les autres, lentement, inexorablement et, à leur place, la propension spéculative de proximité s’illustre le plus souvent par l’ouverture d’agences bancaires ou de cabinets d’assurance … Et là ce n’est plus les mêmes comptoirs ! Hold-up permanent des temps qui changent, au temps de l’hyper com, la parlotte fantasmée de ces réseaux sociaux où des machines se prennent à rêver d’êtres sans fil qui se parleraient, se toucheraient uniquement de bit à bit, bit après bit !... Et puis, « et puis le temps qui va trop vite », comme disait le grand Jacques… Les pressions sociales, familiales, économiques, professionnelles et politiques sont telles, que le temps qui nous reste à vivre est dérisoire… D’où, for exemple, le jeu de tachtes à cache-cache, en loucedé de petits chefs, vrais safe caméramen out of humanicus !
Tout change en un éternel recommencement : Nullement passéistes, ne soyons pas pédants, frigides aux autres ! Ouvrons nous à franchir quelques portes… Et si il n’est peut-être plus besoin d’autant de lieux populaires pour accueillir les marées désuhamnisées, l’on apprécie avec délices que d’originaux nouveaux endroits, ou d’anciens lieux métamorphosés, nous proposent des pistes jouissives : de la tambouille aux petits oignons, de la musique live, des cafés lectures, des soirées linguistiques ou spoken word… Que sais-je encore, la slam-liste est loin d’être exhaustive !...
Au Code Bar, nul besoin de permission à exister : Nils, le tenancier, a fait de cet ancien lieu technoïde un espace où, le midi, la jeunesse du bahut d’à côté prend son en-cas loin des peu ragoûtants cassetins scolaires aux hauts murs froids, été comme hiver… Le reste du temps, notre tavernier se fend de play-listes extraordinaires : Maître mélomane il a l’art de faire swinguer le zinc tout en finesse, des incontournables du blues, du rock et du jazz ; aux plus curieuses découvertes mélodiques de la création internationale comme locale ! On retrouve cet exigeant éclectisme dans la programmation musicale hebdomadaire du Code Bar que le patron n’agence que par coup de cœur, professionnellement irréprochable ; peut-être parce qu’il ne le fait pas dans l’espoir d’un tiroir caisse plus rempli, parce qu’il aime les artistes qu’il a pris la peine de découvrir avant que de les faire connaître aux happy few qui gardent le sens de la curiosité en un petit coin de bar…
Le soir, « L’apéro, c’est les verres de contact ! » Ce leitmotiv phrasé que notre mélodrink man a repris à Antoine Blondin, décrit l’imprimatur voie lactée du partage qui sied à ce lieu ; une ambiance chaleureuse que les habitués du galion partagent avec d’illustres inconnus à brûle-pourpoint : Nul besoin d’avoir gardé les vaches ensemble pour boire du petit lait… Au gingembre, le lait ! Le zeste coloré des alcools stimule les papilles gourmandes, pendant que la pendule s’arrête en un espace-temps mélodique des plus salutaires… Au fronton des amitiés informelles, in vino veritas, c’est la Bacchus line !
A. Drouet p° Musiciens.biz
http://www.musiciens.biz/Le-Code-Bar-So-Drink-So-Music-_a3240.html
http://www.labellemadouna.org/.
"Je n’ai pas de préférence de style, je suis ouvert à la diversité, à la richesse de ce patrimoine mondial qui s’auto alimente et qui n’en finit jamais de réinventer dans le partage du sens, comme dans l’opposition des sens... Et sans rentrer dans des querelles d’Experts autoproclamés, il n’y a pas La Grande Musique, les Variétés et le R’n’Roll… Il y a, la Musique, ce champ infini des variations à explorer, ce chemin de traverse qui nous mène à l’autre, (l’autre artiste, l’autre public) ; ce véritable espace de liberté où l’on peut rêver, comprendre, construire, échafauder, se consoler, aimer ou crier… Sinon, ce n’est que de la gestion de public bien endoctriné, bien ordonné… Du sectarisme individualisé pour des publics, ainsi, toujours mieux manoeuvrés, dont les goûts et les couleurs sont rationalisés… La liberté réside dans le recul que l’on peut porter à l’offre, la curiosité dont on peut faire preuve,… Une certaine conscience de l’esgourde, si je puis dire!
Une démarche volontariste dans la découverte ne vient pas toute seule… Et l’on pourrait, à ce propos, facilement regretté que nous n’ayons pas développé une éducation auditive et culturelle dès le plus jeune âge…
Heureusement, que l’auto-éducation existe ! En fait, je n’aime pas ce qui est facile, suranné, trop emprunté… J’aime la chanson...
La chanson : parce qu’elle peut être blues, pop, rock, celte, orientale, française, du monde… Parce qu’elle permet la poésie, le texte, l’histoire, le souvenir, la perspective… Parce qu’elle peut être populaire, sans être populiste, érotique sans être vulgaire ; politiquement incorrecte et bien mise sur elle, transcendantale et onirique, sans dogmes ni églises… Parce que la chanson de qualité ne vous fait pas payer sa bonne facture, à contrario du bizness mondial qui vend des savonnettes comme des armes, des armes comme des disques… (un skeud pour un scud !) Des disques à consommer sur place comme des oeuvres impérissables!
Alors oui, j’aime tous ces genres, et même les autres ; j’aime leurs points d’accroches, leurs exécutions parallèles, simultanées, leurs vibrants partages… Cette grosse veine d’irrigation que les genres éclairés nourrissent pour que l’imagination perdure, que l’Homme s’interroge, trouve du repos, de l’énergie et, finalement, s’épanouisse…
Que nous disent d'autre les perlés de la sueur du Blues, que l'on retrouvent dans toutes ses déclinaisons musicales actuelles?! Et puis, si dans les années 60 c'était une révolution d'insérer des arrangements cordes sur de la musique pop... Ce n'est plus le cas aujourd'hui! Et c'est dans les jeunes générations que l'on voit bien que le patrimoine musical est redigéré, pour, à part les mievreries pré-fabriquées, instaurer une certaine liberté de création, de ton, de prospective...
S'approprier les frontières musicales pour s'en nourrir, pour mieux les enfoncer, pour mieux les sublimer : une démarche salutaire! Le fondement même de la musique contemporaine. Et, quoi qu'en dise la pseudo intelligensia conformiste, une forme certaine de respect."